Les 10 romans à lire cet été, par Julie Roy

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Indécis devant les piles de nouveautés en librairie? Les 10 romans qui suivent vous permettront de décrocher, juré… craché! Suivez les recommandations de Julie Roy du magazine Coup de pouce! 

UNE MÈRE, PAR ALEJANDRO PALOMAS

Dans ce roman, nous faisons la rencontre de la tribu dysfonctionnelle d’Amalia, qui reçoit sa famille un 31 décembre. Il y a Fernando, Silvia et Emma, ses trois enfants; Olga, l’amoureuse d’Emma et l’oncle Eduardo. Amalia n’a pas la langue dans sa poche: chacune de ses déclarations sème la colère, l’émoi ou la risée. C’est une intense! Un récit touchant sur les mamans et ce qu’elles veulent (ou peuvent) nous transmettre. Cherche-midi, 2017, 320 p., 34,95$.

LA DERNIÈRE GUERRE, PAR BERTRAND GERVAIS

Deux amoureux prennent la route sur la côte est américaine. À Washington, ils s’arrêtent au Mémorial des vétérans du Vietnam. Parmi tous les noms inscrits sur le mur, celui d’Edward D. Henry retient leur attention. Qui est-il? D’où vient-il? Au fil de leur périple, ils accumulent les informations, sans se douter de la tempête que cela soulèvera en eux. Entre le roman et le documentaire, un livre hybride où la vérité n’épargne personne. XYZ, 2017, 200 p., 24,95$.

NO HOME, PAR YAA GYASI

Le récit de cet excellent roman débute avec les deux demi-sœurs, Effia et Esi, nées au XIXe siècle au Ghana. Jusqu’à aujourd’hui, on suivra leur descendance, chaque branche de cet arbre généalogique complexe connaissant un sort totalement différent, de l’esclavage à l’érudition, de l’amour passionnel au mariage forcé. Campé en Afrique et en Amérique, ce roman parle de l’identité et du poids de nos ancêtres d’une façon si passionnée qu’il est impossible d’y résister. Calmann-Lévy, 2017, 450 p., 29,95$.

RIEN N’EST TROP BEAU POUR LES GENS ORDINAIRES, PAR MARINA LEWYCKA

Berthold Sidebottom habite dans un HLM à Londres avec sa mère. Quand celle-ci décède, l’acteur dans la quarantaine prendra sous son aile une vieille dame ukrainienne un peu malcommode afin de ne pas perdre son logement social. Car il y a pénurie, et on cherche à combler les chambres inoccupées… Une tribu colorée aux langages multiples: voilà qui risque de provoquer de nombreux quiproquos. On parie que l’été sera loin d’être ennuyeux avec eux! Alto, 2017, 472 p. 29,95$.

MON DERNIER CONTINENT, PAR MIDGE RAYMOND

Les manchots jouent un rôle de premier ordre dans l’idylle entre Deb et Keller, qui se retrouvent en Antarctique quelques semaines par année, à l’abri dans leur frisquet cocon amoureux, pour observer ces drôles d’oiseaux. Lorsque Keller manque à l’appel, Deb comprend qu’il n’y a pas que les manchots qui risquent de tout perdre dans cet environnement brutal. Un roman d’amour rempli de chassés-croisés, qui nous rappellent que rien ne vaut davantage que le moment présent. Stock, 2017, 306 p., 34,95$.

MON FOL AMOUR, PAR DOMINIQUE DEMERS

Le chalet de Dominque Demers, c’est un petit coin de paradis qui a «besoin d’amour», au cœur des Laurentides, où l’auteure s’installe pour écrire, nager et recevoir ses copains. Alors qu’elle cherche l’âme sœur, elle doit aussi apprendre à composer avec son capricieux coup de foudre immobilier, qui lui cause bon nombre de soucis. Racontées avec un humour désarmant, ses péripéties romancées sont à la fois touchantes et plutôt rigolotes. Une plume qui n’a pas perdu de son mordant, et qu’on dégustera avec un verre de blanc bien frais. Québec Amérique, 2017, 384 p., 26,95$.

LA MÉMOIRE DU TEMPS, UNE ENQUÊTE DE V.A. CONSTANTINEAU, PAR MYLÈNE GILBERT-DUMAS

Si on a envie d’un truc costaud, on plonge dans La mémoire du temps, un suspense historique bien fouillé et dense à souhait! Quand Virginie Constantineau se voit confier un papyrus étrange, elle est loin de s’imaginer que certaines personnes influentes préfèrent que ce qu’il recèle demeure secret. Au cœur de l’intrigue, le regretté théologien Nicolas Gustave, dont les recherches pourraient aujourd’hui encore chambouler l’Église. vlb, 2017, 544 p., 29,95$.

L’ESPRIT DU CAMP, TOME 1, PAR MICHEL FALARDEAU/CAB

Élodie, propulsée par sa mère, devient animatrice au camp de vacances du Lac à l’Ours. À son arrivée, elle a un mauvais pressentiment: son été est foutu! Les autres animateurs ne sont pas sympas, le directeur du camp est louche, et il y a ces bruits bizarres qu’elle entend la nuit… Dans ce récit plutôt drôle, des touches fantastiques nous rappellent les histoires de peur qu’on se racontait autour du feu. Nostalgique… et effrayant! Lounak, 2017, 104 p., 21,95$.

LA FILLE QUI LISAIT DANS LE MÉTRO, PAR CHRISTINE FÉRET-FLEURY

Juliette est une grande lectrice à qui on confie un jour la curieuse mission de passer des livres, c’est-à-dire d’en offrir à des gens qui croiseront sa route. Une mission toute simple, mais qui changera sa vie! Nous aussi, on a bien envie qu’elle pige dans son grand sac pour choisir notre prochaine lecture (une liste de romans éclectiques nous attend à la fin de l’ouvrage). Un bouquin court mais très beau sur les liens qui nous unissent aux livres, et sur les amitiés qui se créent grâce à eux. Denoël, 2017, 176 p., 29,95$.

LES FILLES AU LION, PAR JESSIE BURTON

Dans Les filles au lion, c’est une peinture représentant deux filles et un lion qui plongera Odelle, une jeune Caribéenne installée à Londres, dans une grande enquête qui la mènera jusqu’en Andalousie. Récemment engagée dans une galerie d’art, Odelle reçoit cette toile ayant appartenu à sa mère, mais dont l’origine est inconnue. Pourtant, sa patronne semble en savoir davantage, même si elle prétend ne pas connaître cette œuvre qui l’émeut visiblement… Un roman costaud, où les secrets sont aussi nombreux que les revirements. Gallimard, 2017, 496 p., 36,95$.

SOURCE : COUP DE POUCE
Tiré de : Été 2017: 20 romans à lire de JULIE ROY

  • Publié par

    Zoev

  • Publié le

    19 juillet 2017

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