Publié par
Zoev
Votre source d'expertise en radiologie
Le chocolat n’est pas la seule tradition de Pâques. D’autres traditions, telles que l’eau de Pâques, les oeufs de Pâques ou le port de vêtements neufs ont marqué l’histoire ou subsistent encore.
Afin de connaître les traditions de Pâques, l’équipe du radio magazine a invité la retraitée de Bibliothèque et Archives nationales du Québec, Louise Hélène Audet. Elle explique certaines de ces traditions au caractère parfois magique.
Eau de Pâques
L’eau de Pâques doit être puisée dans la nuit du samedi au dimanche de Pâques, avant le lever du soleil, dans une source d’eau vive, c’est-à-dire un ruisseau ou une rivière. « Elle ne peut être prise dans un lac, car l’eau doit couler », explique madame Audet. L’eau recueillie est ensuite conservée toute l’année, car elle a un caractère protecteur.
On va se frictionner avec [l’eau], on va en boire si on a des maux ou pour se protéger de ces maux-là. On va aussi croire que cela peut aider à protéger de la foudre, du tonnerre, des ouragans.
Cette eau a « un caractère presque comme de l’eau bénite, mais ce n’est pas de l’eau bénite », précise Louise Hélène Audet.
Oeufs de Pâques
Peindre et décorer les oeufs de Pâques est une tradition bien connue. À l’époque, les oeufs étaient cueillis à la ferme et décorés, bénis et mangés le jour de Pâques.
Il y a dans cette tradition un aspect lié au « renouveau de la vie, à la résurrection…Les coutumes de Pâques ont toutes un caractère religieux, mais aussi magique », affirme Louise Hélène Audet.
On disait que si on les enterre au pied d’un arbre, l’arbre pousserait plus vite et serait plus fleurissant. On disait aussi que si on enterre un oeuf pendant 100 ans, le jaune va pouvoir se transformer en diamant.
Les cloches
À partir du Jeudi saint jusqu’à la journée de Pâques, les cloches ne doivent plus sonner et elles doivent s’envoler vers Rome où elles seront bénies par le pape.
Lors de leur retour, elles se chargent d’oeufs de Pâques qu’elles déversent sur leur passage au plaisir des enfants et des grands.
Porter des vêtements neufs
Dans les petites paroisses, il fallait porter des vêtements neufs pour Pâques, particulièrement des vêtements légers.
« Peu importe la température… Il fallait porter un vêtement de printemps. Un petit chapeau de paille, de petits souliers neufs, une petite robe, un beau manteau », raconte madame Audet, qui devait appliquer cette tradition dans sa jeunesse.
Si on portait un vêtement neuf, on était chanceux toute l’année. C’était beaucoup remarqué, car autrefois les gens se connaissaient beaucoup. Si quelqu’un ne portait pas de vêtements neufs, il ne serait pas chanceux.
SOURCE : RADIO-CANADA
Publié par
Zoev
Publié le
12 avril 2017