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Un déséquilibre dans la flore intestinale résultant d’une enzyme bactérienne serait à l’origine de la maladie de Crohn, une inflammation chronique du système digestif, selon une étude publiée dans la revue américaine Science Translational Medicine.
Ces travaux suggèrent que le fait d’enlever une partie importante du microbiome de l’intestin puis de réintroduire un certain type de «bonnes» bactéries sans cette enzyme, appelée uréase, pourrait être efficace pour traiter cette maladie.
«Dans la mesure où il s’agit d’une simple enzyme responsable de ce déséquilibre, il est possible de la neutraliser», explique Gary Wu, responsable adjoint de recherche en gastroentérologie à la faculté de médecine de l’université de Pennsylvanie, et principal auteur de ces travaux.
«L’idée serait de recréer la composition du microbiome sans les bactéries porteuses de l’enzyme uréase», responsables du déséquilibre de la flore intestinale appelé dysbiose.
La dysbiose, qui peut être provoquée par une inflammation, des antibiotiques ou le régime alimentaire, est soupçonnée d’être responsable de la maladie de Crohn et d’autres pathologies, mais ce mécanisme n’est pas encore vraiment compris par les scientifiques.
Plusieurs études avec des humains et des souris ont permis de découvrir un type de «mauvaises» bactéries qui se nourrissent d’urée, un déchet azoté toxique pouvant se retrouver dans le colon et qui joue un rôle important dans le développement de la dysbiose.
L’apport de «bonnes» bactéries pourrait ainsi rétablir un équilibre plus sain de la flore et représenter une thérapie potentielle pour combattre la maladie de Crohn, qui affecte notamment près d’un million d’enfants et d’adultes aux États-Unis.
Source : TVA Nouvelles
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Zoev
Publié le
20 décembre 2017